Coujoux de tous les pays - Unissez vous !!!

dede92 a écrit :

Honnêtement virons ce staff car c’est pas possible

Pour mettre qui?
On a épuisé: Davidson
                    Colazzo
                    Broncan
Qui voudra venir dans cette pétaudière?

Franchement, quand on regarde la situation actuelle, tout s'explique assez simplement. Le vrai problème, c'est que Daricarrère et Broncan ne se parlent plus, et que c'est cette rupture qui a tout fait basculer.

En fin de saison dernière, une partie des joueurs et du staff ont poussés pour écarter Broncan. Sauf que le recrutement était déjà pratiquement bouclé, et taillé pour jouer "à la Broncan" : un jeu d'occupation, d'organisation, pas celui où tu cours partout sans structure. Résultat, certains joueurs se retrouvent perdus ou à contre-courant du plan actuel.

Aujourd'hui, il y a deux camps dans le vestiaire : les pro-Dari et les pro-Broncan. Et comme il n'y a toujours pas de patron au-dessus pour dire « véritable stop, maintenant c'est comme ça », c'est le chaos.

Ajoute à ça un Mela complètement dépassé, qui n'écoute même plus les remarques de ses internationaux anglais… et un Hireche qui nous fait un remake d'Iznogoud, on obtient un climat ingérable. J'espère simplement que le président, en interne, a enfin remis un peu d'ordre et clarifié les choses, parce qu'on ne pourra pas tenir longtemps comme ça.

Mon avis on aurait du laisser les clés à Broncan en fin de saison dernière, et remercier Daricarrere

Il faut un manager qui amène sa patte et qui veuille construire. Je n'ai rien contre DD, que l'on a mis là "pour boucher le trou" mais qu'elle est sa patte, sa signature depuis qu'il entraîne à Brive ou ailleurs ?
Avec un "vrai" manager nous aurions peut-être aussi un recrutement cohérent, cela fait combien d'années que c'est le bazar dans ce domaine.
Les entraîneurs des avants, des arrières, de la touche etc viennent après se joindre au projet. Et nous avons sûrement quelques personnes du terroir qui ont des compétences pour cela.
Nous, cela fait des années, que rien n'est construit, à part avec les copains des copains ou l'ancien qui va faire plaisir aux supporters ou celui qui est libre et qui vient juste prendre des sous et profiter du climat.
Reste à trouver l'oiseau rare et déjà en avoir l'envie pour les hautes sphères.
Petite parenthèse sur la partie prépa physique, médicale : là aussi, il y a du boulot à faire.

Chacun est libre de faire ce qu’il veut, et personne ne détient la “bonne idée”.
Mais il faut s’interroger sur la manière dont les décideurs perçoivent le supporter. Ce qui compte à leurs yeux, ce ne sont pas ses états d’âme ni son taux de satisfaction, mais bien ses habitudes de consommation : la billetterie, les stands de “La Vie est une Fête”, l’En-But, la boutique du club. C’est là que se mesure, pour eux, le “poids” du public.

Nous sommes
dans une phase du projet qui met beaucoup de supporters mal à l’aise : on ne parle plus de développement sportif, mais avant tout de développement commercial. Et le CAB n’est qu’une partie de ce projet global, qui englobe aussi Brive Festival et tout l’écosystème d’événements autour du Stadium.

La période qui arrive est cruciale pour le chiffre d’affaires du club, avec les fêtes. Une affluence en berne — autour de 6 000 à 7 000 personnes — et un boycott du merchandising seraient des signaux très forts pour les équipes d’Osborne.

Hier encore, on voyait Blandinières en arrière-plan de Darricarrère, visiblement sans trop savoir ce qu’il faisait là. Le contraste est frappant avec un président comme celui d’Angoulême, impliqué, vivant ses matchs comme un véritable supporter.

Pour qu’une action ait un réel impact, elle devrait aussi être relayée par les groupes de supporters. Mais cela n’arrivera jamais tant qu’ils resteront sous influence et non indépendants.

Enfin, il ne faut pas oublier que le supporter peut être aussi un citoyen briviste, et qu’il a un pouvoir en cette année électorale. Le CAB n’est pas qu’un club : c’est un levier économique majeur pour la ville, et son absence du Top 14 a un impact réel sur les commerces et la vitalité locale. Ce pouvoir électoral peut peser sur les décisions futures.

À court terme, on offrira sans doute la tête de Darricarrère pour calmer la colère populaire. Mais cela ne réglera rien : les dysfonctionnements étaient là bien avant lui, et ils resteront tant que le fond du problème — le manque de gouvernance claire et d’ambition sportive — ne sera pas traité
.

Grenoble va sans doute gagner à Angoulême,  comment expliquer que cette équipe qui est en difficulté sur la plupart de ses matchs est venue gagner à Brive.  Nous sommes la risée de tout le monde. Peut-on espérer une réaction à Provence,  rien n'est moins sûr.