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Quand on regarde le destin récent des Girondins de Bordeaux, difficile de ne pas y voir un miroir peu rassurant pour le CAB. Club historique, beaux discours, “projet” ambitieux…
Les trajectoires récentes du CAB et des Girondins de Bordeaux permettent justement de dresser un parallèle inquiétant, avec la même toile de fond : ambitions affichées, gestion défaillante, et sentiment que le mur se rapproche à grande vitesse. L’exemple bordelais montre jusqu’où peut mener l’aveuglement des dirigeants ; en regardant la situation sportive et financière actuelle de Brive, difficile de ne pas y voir un avertissement à peine voilé.
Les Girondins, club historique du foot français, ont enchaîné erreurs stratégiques, dettes accumulées et paris ratés jusqu’à la double rétrogradation administrative, d’abord de Ligue 2 vers le National, puis jusqu’en National 2, avec abandon du statut pro et plan social pour les salariés. La DNCG a fini par sanctionner un modèle économique qui reposait sur des promesses et des rustines financières, quand le sportif ne suffisait plus à masquer le gouffre.
À Brive, le discours officiel parle de “projet”, de “retour rapide au Top 14” et d’“ambition”, soutenus par un budget record en Pro D2 (autour de 21,8 M€, premier budget du championnat). Sauf que derrière la vitrine, les résultats sont très loin des objectifs, avec un club qui végète en milieu de tableau malgré ses moyens, sous la pression d’un staff déjà remis en question et un résultat net largement négatif.
Comme Bordeaux à son époque, le CAB empile les signaux inquiétants : dépenses en hausse, déficit récurrent, masse salariale lourde par rapport aux performances, et une direction qui parle plus en communication qu’en actes structurants. Les annonces de “nouveau projet”, de “renforcement du staff” ou d’“infrastructures pour demain” ressemblent surtout à des pansements sur une jambe de bois tant que le modèle économique et sportif reste bancal, dépendant de résultats immédiats qui ne viennent pas.
Bordeaux a montré qu’un grand nom, un palmarès et un stade plein ne protègent de rien quand la gestion devient une fuite en avant permanente. En continuant à brûler du cash pour masquer les erreurs de gouvernance, le CAB se rapproche du même scénario : un jour, ce ne sera plus la pelouse qui tranchera, mais les comptes, et la chute pourrait être aussi brutale qu’inattendue pour ceux qui, aujourd’hui encore, préfèrent regarder ailleurs.
Et au milieu de tout ça, je vois surtout des gens – dirigeants, entraîneurs, joueurs – qui se servent du CAB comme d’une machine à sous, en étant sûrs de gagner à tous les coups. Des salaires délirants pour des postes placards, des indemnités de départ qui ressemblent à des chèques cadeaux, tout ça sur le dos d’un club qui s’enfonce sportivement et financièrement pendant qu’on nous parle de “projet” et de “vision”.
Franchement, ça me dégoûte. Je ne vais pas tourner autour du pot : j’en viens presque à les haïr pour ce qu’ils font de notre club, pour ce mépris déguisé en communication lissée, pour cette façon de se servir du CAB plutôt que de le servir. Ils me donnent envie de vomir, et je ne sais pas vous, mais j’ai vraiment le sentiment que notre CAB meurt à petit feu, lentement, sous les applaudissements polis de ceux qui encaissent pendant que nous, on regarde agoniser ce qui faisait notre fierté.
Place I 1552
"C’était quand la dernière fois qu’on s’est retrouvés tous d’accord sur un truc !?" Arthur - Kaamelott
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Et oui Franc et je l'ai déja dit = nous finirons comme plein d'autres les Lourdes and c° qui végètent en amateur triste mais pour moi c'est inéluctable .Dégoûté de ces SALOPARDS qui vont tuer notre CAB
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"Si je n'avais pas eu mon nez, je l'aurais pris en pleine gueule" Walter Spanghero .
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Et oui Franc et je l'ai déja dit = nous finirons comme plein d'autres les Lourdes and c° qui végètent en amateur triste mais pour moi c'est inéluctable .Dégoûté de ces SALOPARDS qui vont tuer notre CAB
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Ho, pour ça je partage à 100%. Et je n'en reviens pas qu' ayant enfin des moyens permettant des ambitions tout s' écroule parce qu' aucun dirigeant n'a pu, n'a su , n'a voulu vraiment s'y coller. Et nous, naïfs on y a cru, au moins au début avant que l' absence de résultat, surtout le rugby de merde produit et les prestations du zozo maléfique commencent à tout foutre en l' air. Le cynisme de toute cette racaille...ouais ce club est mal, au plus mal même si à la probable prochaine victoire contre des tout-petits ils rejoueront le même film.
SEul espoir irrationnel, le CAB a vraiment la peau dure...
Ben v'là que j'ai plus ma tête. ...
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Je partage ton constat à 1000% mais je l’ai déjà dit et redis NOUS avons une part de responsabilité en tant que supporters.
C’est aussi à nous de faire entendre notre mécontentement. Je suis abonné depuis 30 ans et pour la 1ere fois cette saison je n’ai plus la foi, plus l’envie de me lever au moment du tour d’échauffement des joueurs, ni même lors d’un essai, ni même à la fin des matchs. Je viens prendre l’air, discuter de tout et rien avec mes voisins et je rentre chez moi… raler c’est bien mais agir c’est mieux.
Nous sommes aujourd’hui un public de béni oui oui, incapable de se rebeller tant auprès des joueurs que des dirigeants… un stade quasi vide, un public silencieux pendant une mi-temps ou un public qui rentre au 1/4 d’heure de jeu amènerait probablement une réflexion de nos dirigeants faute d’une prise de conscience. Cela pourrait les forcer à sortir du bois. Mais ils sont bien au chaud et on ne change rien.
Le champagne coule bien frais en loge, on mange bien à l’espace Dericheboug et en tribune les mecs tapent sur les tambours, finalement tout va bien, de quoi se plaindre ?
Dernière modification par fabal (Aujourd'hui 10:21:05)
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Je partage ton constat à 1000% mais je l’ai déjà dit et redis NOUS avons une part de responsabilité en tant que supporters.
C’est aussi à nous de faire entendre notre mécontentement. Je suis abonné depuis 30 ans et pour la 1ere fois cette saison je n’ai plus la foi, plus l’envie de me lever au moment du tour d’échauffement des joueurs, ni même lors d’un essai, ni même à la fin des matchs. Je viens prendre l’air, discuter de tout et rien avec mes voisins et je rentre chez moi… raler c’est bien mais agir c’est mieux.
Nous sommes aujourd’hui un public de béni oui oui, incapable de se rebeller tant auprès des joueurs que des dirigeants… un stade quasi vide, un public silencieux pendant une mi-temps ou un public qui rentre au 1/4 d’heure de jeu amènerait probablement une réflexion de nos dirigeants faute d’une prise de conscience. Cela pourrait les forcer à sortir du bois. Mais ils sont bien au chaud et on ne change rien.
Le champagne coule bien frais en loge, on mange bien à l’espace Dericheboug et en tribune les mecs tapent sur les tambours, finalement tout va bien, de quoi se plaindre ?
Tiens, j' avais pensé à une autre "manifestation": De sa place tourner le dos au terrain (sans parler de baisser son froc, ce qui pourrait être répréhensible
)
Mais combien le feraient...?
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Difficile de coordonner tout ça. Avec notre petit forum, on n’a clairement pas les moyens de tout organiser, et ce n’est pas du côté des associations de supporters que ça bougera : elles sont trop liées au club, et le club les a en grande partie “achetées” en échange de leurs avantages. Au fond, c’est presque logique : vu le courage qu’il faut pour se taper tous les déplacements, on peut comprendre qu’elles aient besoin de cette proximité avec le club pour survivre.
Du coup, comment on met en place une vraie protestation ? Pour ma part, je l’ai déjà dit, je refuse de boycotter le Stadium. Ce n’est pas à moi de partir : c’est mon club. En revanche, des actions symboliques, type se tourner dos au terrain pendant 10 minutes, pourquoi pas.
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Je partage totalement vos propos. Je suis dégouté de voir mon club de cœur tomber en déconfiture. Un stade quasiment vide pour le prochain match serait sûrement un signal fort envoyé aux dirigeants et ferait le buz sur C+. Malheureusement je n'y crois pas.
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On a clairement un vrai manque : il faudrait quelqu’un du coin, vraiment attaché au club, avec les épaules, le temps et les moyens pour s’investir durablement.
Perso, si on me file le chéquier, je signe tout de suite et je m’y colle sans problème.
À défaut, il reste l’espoir de voir débarquer un expatrié qui s’impose et décide de mettre quelques billets sur la table, une bonne âme prête à investir pour autre chose qu’un simple retour sur capital.
La légende raconte d’ailleurs que, parfois, du côté de New York, il y aurait un mec bien… alors on va continuer d’y croire, ça coûte encore moins cher qu’un investisseur.
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