#1 2011-06-09 17:40:25

phylipexrcb
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j'ai fait un réve ....

tel le stade toulousain au stade de france qui entend le grand claude chantai "oh toulouse " combien de fois j'ai révé d'entendre au marché de brive la gaillarde de brassens ....


Une trentaine de contestataires ont été interpellés hier soir devant le commissariat de Toulouse pour outrage parce qu'ils chantaient l'une des grandes chansons de Georges Brassens contre l'autorité avec son cri de "mort aux vaches", selon leurs propres témoignages.

Du côté du commissariat, on indique que ces "militants de l'ultra-gauche" ne chantaient pas seulement Hécatombe, le brûlot anarchiste de Brassens, mais d'autres textes offensants et constitutifs d'outrage à la nation et aux forces de l'ordre.

Répondant à des appels à la mobilisation lancés sur internet ou par SMS, les protestataires avaient entrepris de chanter, devant le commissariat de cette ville volontiers frondeuse, la chanson dans laquelle des "mégères gendarmicides" de Brive-la-Gaillarde se ruent sur les représentants de l'ordre et font crier à un maréchal des logis: "Mort aux vaches, mort aux lois, vive l'anarchie".

Il s'agissait, ont dit les protestataires, de manifester leur soutien à un Rennais de 27 ans condamné le 27 mai pour outrage parce que, selon Ouest-France, il avait entonné le même brûlot anarchiste d'une fenêtre de Cherbourg en présence de trois policiers.

Les policiers de Toulouse n'"ont pas apprécié" non plus: "on était une trentaine, ils nous ont encerclés", a relaté l'une des protestataires, convoquée jeudi matin. Ils ont été conduits à l'intérieur du commissariat, ont dû décliner leur identité et ont un instant redouté le placement en garde à vue, évoqué devant eux par les policiers.
Finalement, 29 d'entre eux sont convoqués dans les prochains jours, ont dit les contestataires.

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau

La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas



une Heineken, oui ............mais une CUP !!! ™© ®

je ne me suis jamais trouvé très beau ...............les autres non plus !!

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#2 2011-06-11 18:33:29

Allez Alphonse
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Re : j'ai fait un réve ....

On est tombé bien bas bien bas.


Selon Big:"ne sait pas lire"sans réflexion""manque d'humilité"égocentrique en mal de reconnaissance""bourricot qui ne comprend rien"idiot"rempli de certitudes"bon petit soldat"fanfaron"pathétique"philosophe d'opérette"à côté de la plaque"petite tête"couillon"fait peur dans sa rigidité cérébrale"un âne" bêle avec le troupeau d'abrutis"enfumé comme un con qui ne comprend rien"et bien sûr"méprisant"

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#3 2011-06-11 18:46:36

letarmo
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Re : j'ai fait un réve ....

Pourquoi ?
Elle est géniale cette chanson wink))
Quoique je préfère encore ce bon vieux gorille qui entraine le juge dans un fourré !
lequel juge au moment suprême criait maman pleurait beaucoup...

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#4 2011-06-11 19:04:18

cece19
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Re : j'ai fait un réve ....

On vit quand même dans un pays stressé. Prendre la mouche pour une chanson. On se demande qui sont les plus cons. Les provocateurs ou les policiers qui répondent à la provocation.


"Enfin ce soir on a vu les 2 equipes qui joueront en prod2 la saison prochaine"

Franckmel le 31 août 2019 après SUA-CAB

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#5 2011-06-11 19:41:05

letarmo
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Re : j'ai fait un réve ....

Jojo Brassens avait aussi la réponse: les jeunes cons, les vieux cons...quand on est con on est con !
C'est pas vraiment une question de provocateurs ou de policiers.
Vu qu'on ne saurait où ranger les provocations policières wink

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#6 2011-06-11 20:31:53

raspoutchine19
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Re : j'ai fait un réve ....

et on est parfois surpris par les cons ...

L'épave.

J'en appelle à Bacchus ! A Bacchus j'en appelle !
Le tavernier du coin vient d'me la bailler belle.
De son établiss'ment j'étais l'meilleur pilier.
Quand j'eus bu tous mes sous, il me mit à la porte
En disant : " Les poivrots, le diable les emporte ! "
Ça n'fait rien, il y a des bistrots bien singuliers...

Un certain va-nu-pieds qui passe et me trouve ivre
Mort, croyant tout de bon que j'ai cessé de vivre
(Vous auriez fait pareil), s'en prit à mes souliers.
Pauvre homme ! vu l'état piteux de mes godasses,
Je dout' qu'il trouve avec son chemin de Damas-se.
Ça n'fait rien, il y a des passants bien singuliers...

Un étudiant miteux s'en prit à ma liquette
Qui, à la faveur d'la nuit lui avait paru coquette,
Mais en plein jour ses yeux ont dû se dessiller.
Je l'plains de tout mon cœur, pauvre enfant, s'il l'a mise,
Vu que, d'un homme heureux, c'était loin d'êtr' la ch'mise.
Ça n'fait rien, y a des étudiants bien singuliers...

La femm' d'un ouvrier s'en prit à ma culotte.
" Pas ça, madam', pas ça, mille et un coups de bottes
Ont tant usé le fond que, si vous essayiez
D'la mettre à votr' mari, bientôt, je vous en fiche
Mon billet, il aurait du verglas sur les miches. "
Ça n'fait rien, il y a des ménages bien singuliers...

Et j'étais là, tout nu, sur le bord du trottoir-e
Exhibant, malgré moi, mes humbles génitoires.
Une petit' vertu rentrant de travailler,
Elle qui, chaque soir, en voyait un' douzaine,
Courut dire aux agents : " J'ai vu que'qu' chos' d'obscène ! "
Ça n'fait rien, il y a des tapins bien singuliers...

Le r'présentant d'la loi vint, d'un pas débonnaire.
Sitôt qu'il m'aperçut il s'écria : " Tonnerre !
On est en plein hiver et si vous vous geliez ! "
Et de peur que j'n'attrape une fluxion d'poitrine,
Le bougre, il me couvrit avec sa pèlerine.
Ça n'fait rien, il y a des flics bien singuliers...

Et depuis ce jour-là, moi, le fier, le bravache,
Moi, dont le cri de guerr' fut toujours " Mort aux vaches ! "
Plus une seule fois je n'ai pu le brailler.
J'essaye bien encor, mais ma langue honteuse
Retombe lourdement dans ma bouche pâteuse.
Ça n'fait rien, nous vivons un temps bien singulier...
J'en appelle à Bacchus ! A Bacchus j'en appelle !
Le tavernier du coin vient d'me la bailler belle.
De son établiss'ment j'étais l'meilleur pilier.
Quand j'eus bu tous mes sous, il me mit à la porte
En disant : " Les poivrots, le diable les emporte ! "
Ça n'fait rien, il y a des bistrots bien singuliers...

Un certain va-nu-pieds qui passe et me trouve ivre
Mort, croyant tout de bon que j'ai cessé de vivre
(Vous auriez fait pareil), s'en prit à mes souliers.
Pauvre homme ! vu l'état piteux de mes godasses,
Je dout' qu'il trouve avec son chemin de Damas-se.
Ça n'fait rien, il y a des passants bien singuliers...

Un étudiant miteux s'en prit à ma liquette
Qui, à la faveur d'la nuit lui avait paru coquette,
Mais en plein jour ses yeux ont dû se dessiller.
Je l'plains de tout mon cœur, pauvre enfant, s'il l'a mise,
Vu que, d'un homme heureux, c'était loin d'êtr' la ch'mise.
Ça n'fait rien, y a des étudiants bien singuliers...

La femm' d'un ouvrier s'en prit à ma culotte.
" Pas ça, madam', pas ça, mille et un coups de bottes
Ont tant usé le fond que, si vous essayiez
D'la mettre à votr' mari, bientôt, je vous en fiche
Mon billet, il aurait du verglas sur les miches. "
Ça n'fait rien, il y a des ménages bien singuliers...

Et j'étais là, tout nu, sur le bord du trottoir-e
Exhibant, malgré moi, mes humbles génitoires.
Une petit' vertu rentrant de travailler,
Elle qui, chaque soir, en voyait un' douzaine,
Courut dire aux agents : " J'ai vu que'qu' chos' d'obscène ! "
Ça n'fait rien, il y a des tapins bien singuliers...

Le r'présentant d'la loi vint, d'un pas débonnaire.
Sitôt qu'il m'aperçut il s'écria : " Tonnerre !
On est en plein hiver et si vous vous geliez ! "
Et de peur que j'n'attrape une fluxion d'poitrine,
Le bougre, il me couvrit avec sa pèlerine.
Ça n'fait rien, il y a des flics bien singuliers...

Et depuis ce jour-là, moi, le fier, le bravache,
Moi, dont le cri de guerr' fut toujours " Mort aux vaches ! "
Plus une seule fois je n'ai pu le brailler.
J'essaye bien encor, mais ma langue honteuse
Retombe lourdement dans ma bouche pâteuse.
Ça n'fait rien, nous vivons un temps bien singulier...


Il y a 2 grandes espèces de bandits dans le monde : celle qui bafoue les lois, et celle qui les invente ; et comme dirait ma grand-mère, quand on veut laver l'escalier, on commence par en haut.

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