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« Faire de grandes choses avec Brive »

photo stéphanie para
Benjamin Pommier
Top 14 (24 e journée) Arrivé au CAB il y a moins d’un mois, Ross Moriarty a déjà conquis entraîneurs, partenaires et supporters au terme de ses deux premières sorties. L’international gallois, qui a décidé de ne pas disputer la Coupe du monde avec son pays, s’est posé pour raconter son arrivée.
Si sur les terrains Ross Moriarty, 29 ans, aime montrer les muscles et imposer son impressionnante force physique, en dehors, le Gallois est un homme discret, réservé. Qui aime la quiétude d’une ville de Brive qu’il a appris à découvrir depuis son arrivée il y a moins d’un mois.

« Cela me fait penser à Gloucester, où j’ai joué pendant six saisons. La ville est calme, apaisante, les gens vivent pour le rugby et tu sens qu’il y a une vraie passion autour du club », explique d’entrée Ross Moriarty qui a retrouvé au CAB son ancien partenaire Motu Matu’u avec qui il avait joué en Angleterre.

« Avec Motu, notre relation va bien au-delà du rugby. Nous sommes de vrais amis et nos familles aussi. Quand je suis arrivé, c’était bien de l’avoir à mes côtés pour l’intégration », poursuit le 3 e ligne qui avait déjà entendu parler de Brive. Mais c’était à une autre époque.

Son papa, Paul, a affronté… Patrice "le péteux colérique" et entraîné… Alix Popham
« La dernière fois que j’avais entendu parler de Brive, c’était mon papa qui m’en avait parlé quand Alix Popham avait signé ici. Ça commence à dater, hein », se marre Ross Moriarty issu d’une grande famille de rugbymen puisque son père, Paul, en plus d’avoir été entraîneur a aussi participé à la toute première Coupe du monde de 1987. Son oncle Dick a, lui, été capitaine du XV du Poireau durant ce Mondial.

« Chez nous, le rugby est une religion. Et on joue tous devant même si quand j’étais petit, je jouais un peu derrière. Pour la petite histoire, mon papa, lorsqu’il jouait à Swansea, a affronté Patrice "le péteux colérique" quand il était à Gloucester », confie Ross Moriarty qui a donc décidé de terminer la saison avec le CAB avant ensuite d’enchaîner sur deux années de contrat.

« Ce n’était pas prévu comme ça au tout départ et puis finalement, l’opportunité s’est présentée d’arriver plus rapidement ( comme joker médical de Tevita Ratuva , nldr). J’avais besoin d’un nouveau départ et je voulais aider Brive à se sauver. »

Si cette mission ne semble pas très bien embarquée, pas question pour le flanker de quitter la navire. Ce dernier sera bel et bien présent s’il y a descente Pro D2.

« Un choix personnel de ne pas faire le Mondial »
« Je ne suis pas du genre à me défiler. Je veux faire de grandes choses avec Brive. Un maintien en ferait partie. Et une remontée l’année prochaine dans l’élite aussi. Je trouve qu’il y a tout pour bien travailler ici », poursuit l’international aux 54 sélections qui a récemment décidé de… renoncer à la préparation de la Coupe du monde avec son pays.

« La décision a été difficile à prendre, c’est évident. J’ai déjà eu la chance de vivres deux Coupes du monde mais je souhaitais m’engager pleinement avec le CAB. C’est-à-dire effectuer la préparation avec mon club, vivre les stages d’avant-saison avec mes coéquipiers et être présent pour le début du championnat. C’est un choix personnel », pose, sans détour Ross Moriarty qui a déjà conquis le cœur des supporters corréziens. Comme l’avait fait avant lui Alix Popham.

Bonne lecture

Enzo est une catastrophe mais Abadie c'est pire. Comment figurer en top 14 sans banc

Bonjour,

Supporter depuis toujours mais éloigné du Zebrium, je suis un lecteur assidu du forum.

J'ai enfin pu franchir la ligne d'avantage... Merci à vous et à bientôt.