Hypothèses reprise TOP 14 2020/21

Bernard Frédéric · 2020-03-20 16:53:10

PSA nous enverrait au Michelin.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites … on/1121221

personne19 · 2020-03-20 17:47:30

https://twitter.com/cabclrugby/status/1 … 42306?s=21
Dimanche à 21h00
Chaîne YouTube CAB History TV spécialement créée pour revivre dans les conditions du direct CAB-ASM de 1999.

Homologay · 2020-03-20 18:36:57

Bernard Frédéric a écrit :

PSA nous enverrait au Michelin.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites … on/1121221

L’idée me plairait mais pour respecter l’équité sportive je mettrais en place 2 phases finales.

Une de Top 14 regroupant les 8 premiers. Avec matchs de classement pour déterminé les 6 qualifiés en champions cup.
Une dite de play-down entre les 6 derniers de top14 et les 2 premiers de D2. Les vainqueurs des quarts jouent pour trophée d’honneur et si la France a 7 places en champions cup le vainqueur de ce play-down sera qualifié.
Les perdants des 1/4 s’affrontent dans un match de la mort avec descente aux perdants.

Pour respecter l’équité sportive de la saison le club le plus haut placé en championnat recevra le match sauf les clubs de D2 qui recevront leur match comme pour l’acces match de fin de saison.

Mais bon tout ceci est hypothétique si le confinement se prolonge au delà du 15 mai.

Cette idée pourrait aussi se renouveler sur une saison normale car elle ne consomme pas plus de date en Top 14 et remets à jour pour tous les clubs se parfum de phase finale que le rugby aime tant.

Bernard Frédéric · 2020-03-20 20:09:15

personne19 a écrit :

https://twitter.com/cabclrugby/status/1 … 42306?s=21
Dimanche à 21h00
Chaîne YouTube CAB History TV spécialement créée pour revivre dans les conditions du direct CAB-ASM de 1999.

Je suppose qu'on avait gagné. Les maillots Juventus ne m'ont pas laissé de bons souvenirs...

Homologay · 2020-03-20 20:12:51

Bernard Frédéric a écrit :

personne19 a écrit :
https://twitter.com/cabclrugby/status/1 … 42306?s=21
Dimanche à 21h00
Chaîne YouTube CAB History TV spécialement créée pour revivre dans les conditions du direct CAB-ASM de 1999.
Je suppose qu'on avait gagné. Les maillots Juventus ne m'ont pas laissé de bons souvenirs...

Ils étaient laids surtout avec le placard Buffalo en rouge au dos.

personne19 · 2020-03-22 19:11:18

Retour à un top 16 en une du midol demain.

Les présidents du rugby professionnel envisagent sérieusement le retour d’une élite à 16 clubs pour la saison 2020/2021 pour se refaire la cerise financièrement.
Du coup 2 descentes 4 montées?MDR ,ah non mince le Stade Français est dernier ..

raspoutchine19 · 2020-03-22 20:09:21

un top 16 en 2 poules ou une poule unique ?

Franç19 · 2020-03-22 22:18:36

en 1 poule si c'est pour avoir des sous.

ce qui est pour moi la meilleure solution, pour la survie des "petit club", sportivement et financièrement. De plus pour L'EDF, les clubs du milieu de tableau auraient moins de pression et plus motivés à l'idée de donner du temps de jeu à des jeunes., plutôt que de recruter étrangers.

L'idéal serait de caler avec le calendrier du sud . Un top 16 de janvier à fin Juillet, enchaînant avec la coupe d'Europe début Août à début Octobre, 2 tests et enfin le tournois pour clôturer la saison qui pousse à fin Novembre.

Dernière modification par Franç19 (2020-03-22 22:31:04)

Franç19 · 2020-03-22 22:53:05

Beria a écrit :

François, avec 1 top 14 ya trop de matchs, alors avec 1 top16, tu crois quoi?
Pour moi, c'est 1 top 2x8 ou 2x 10. Mais 1 top poule unique à 20 sans phase a+r serait l'idéal.

Je suis pas d'accord, il y a trop de matchs pour qui ? 20 internationaux qui sont à 40 ? La majorité ne joue pas trop (~ 25 matchs). Par contre il y a trop de coupures qui cassent le rythme et entraînent des blessures. Si tu supprimes 3 tests, tu gagnes 3 journées. Le Challenge il ne sert à rien. Reste le format de la coupe d'Europe, en Mode Phase finale, comme au Tennis finalement. tu commences au 16 eme, en 5 journées c'est plié, 4 semaines de gagnées en plus . Et me dite pas que des phases finales c'est pas sympa en tous cas bien plus que le format actuel !

Et en Bonus je rajoute la montée/descente, tournois A et B !

Par contre si t'a réflexion est de dire il y a des matchs qui ne servent à rien, je suis d'accord !

Dernière modification par Franç19 (2020-03-22 22:54:18)

Tic et Tac · 2020-03-22 23:11:31

Si vous comptez sur quelque chose de logique, cohérent, respectueux de l'intérêt des clubs autres que les têtes de gondole et tout ça, il est possible que vous soyez déçus.

Bernard Frédéric · 2020-03-31 18:47:31

Les salauds, ils profitent du virus pour ressortir leur projet
https://www.francebleu.fr/amp/sports/to … 1585663289

Bernard Frédéric · 2020-03-31 21:04:01

Un article sympa sur JD.
https://www.the42.ie/jeremy-davidson-br … 9-Mar2020/

phylipexrcb · 2020-04-01 06:33:42

Bernard Frédéric a écrit :

Un article sympa sur JD.
https://www.the42.ie/jeremy-davidson-br … 9-Mar2020/

super ,avec le traducteur google

L'Irlande et la légende des Lions dirigent un club du Top 14 en résidence surveillée
C'est peut-être la période la plus surréaliste de la carrière de Jeremy Davidson, mais l'ancienne star irlandaise n'a pas perdu son attention alors que le rugby fait face à sa plus grande bataille à ce jour.
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IL EST MARDI midi et Jeremy Davidson commence à se sentir un peu comme Andy Dufresne, le condamné à perpétuité dans The Shawshank Redemption.

Un peu plus de deux semaines se sont écoulées depuis que lui et le reste de la société française ont été placés en résidence surveillée et bien que la libération initiale de la fin d'une saison du Top 14 ait été libératrice, le début d'une vie sans sport a commencé à grincer.

Il y a un nouveau rythme et une nouvelle routine dans sa semaine. Au lieu de se lever à 5 heures du matin un lundi, de se mettre au travail à 5h30 et de partir à 20 heures, le trajet de Davidson implique maintenant une promenade dans le couloir de sa chambre à un bureau de fortune.

Ses journées en tant qu'entraîneur-chef de Brive restent occupées, même si techniquement lui - et le reste de son personnel et de son équipe sont en chômage partiel, ont payé 70% de leur salaire net par le gouvernement français pendant que cette crise du coronavirus se déroule.

La législation l'empêche d'exiger quoi que ce soit de ses joueurs en ce moment. Au lieu de cela, tout ce qu'il fait est une demande, un plaidoyer pour eux de prendre des photos de leurs repas, d'envoyer des preuves photographiques quotidiennes de leurs mesures de poids, de participer à des visioconférences, de poursuivre leurs programmes de course et de poids.

«Nous avons vidé le gymnase de tout l'équipement et les machines juste avant le verrouillage, transportant toutes les choses diverses au domicile des joueurs», explique Davidson. «Bien sûr, c'est une période difficile, mais sur le plan logistique, nous faisons tout notre possible pour nous en sortir. Chaque club est dans la même situation que nous. Vous continuez. Vous ne pouvez pas vous sentir désolé pour vous-même. "

Pas dans cette ville, tu ne peux pas. Vous sentez l'histoire partout où vous allez ici, c'est la première ville française à se libérer de la domination nazie en 1944, le deuxième club français à remporter la Coupe Heineken quelque 53 ans plus tard. Des rappels des deux moments sont visibles, des affiches de la libération dans les cafés locaux, des photos de la victoire de la Coupe 97 dans le bureau de Davidson. «Il ne se passe pas une semaine sans que quelqu'un ne réfléchisse avec nostalgie à 1997», explique Davidson.

«Genre, tu ne te sens pas étouffé par ça. Vous pouvez vous occuper de vos affaires quotidiennes comme d'habitude, la différence est que vous pourriez rencontrer Alain Penaud ou l'un des autres membres de l'équipe de 97 qui vivent toujours dans la ville. Certes, vous sentez la responsabilité lorsque vous voyez 14 000 personnes se présenter à un match à domicile - environ un tiers de la population de la ville. Ils vivent pour leur rugby, leur ville. Personnellement, j'aime la pression qui en découle. »

Il existe maintenant un type de pression différent. Dans la maison Davidson, il n'y a pas de pancartes de visages et d'honneurs célèbres, de victoires en Coupe Heineken 1997 ou de références aux quatre voyages du club en finale du championnat de France. Au lieu de cela, il n'y a que des photos des princesses que sa fille, Ruby, admire.

Elle approche les trois ans, près de la moitié de sa vie passée dans cette ville de rugby, qui a consommé les heures d'éveil de son père. Le lundi peut être sa journée la plus longue, des revues vidéo le matin suivies d'une formation puis d'une réunion du conseil d'administration avec les directeurs de club, mais les mardis et jeudis sont également des journées de travail de 12 heures.

Les mercredis sont plus gentils. Il travaille de huit à un avant un après-midi qui précède les réunions du soir avec les agents. Avoir un sens aigu du talent est la raison pour laquelle Davidson est toujours dans cette profession, 17 ans après une blessure au genou a mis fin à sa carrière de joueur.

Ces deux dernières semaines sont la première fois qu'il est techniquement sans emploi - même s'il met encore des heures à analyser les 17 matchs de Brive dans le Top 14 de la saison, les sept victoires, un match nul et neuf défaites. "Je dirais que j'ai vu chaque match au moins sept ou huit fois", dit-il. "Il y a toujours quelque chose que vous repérez."

Lorsqu'il ne regarde pas l'équipe de Brive cette année, il essaie de savoir qui sera dans l'équipe de l'année prochaine, en utilisant le temps libre dont il dispose pour parcourir les vidéos des matchs de ligue française et du rugby provincial en Australie et en Nouvelle-Zélande. «Vous pouvez parler autant que vous le souhaitez de la culture et de l'éthique de travail, mais à moins de recruter le bon type de personnage, vous n'obtiendrez pas cela», explique Davidson, d'où ces séances vidéo de marathon et les appels téléphoniques longue distance aux contacts et entraîneurs qu'il connaît à travers le monde.

Il y a 13 nationalités différentes dans son vestiaire, y compris les Irlandais Stuart Olding et Rory Scholes, dont la majorité a aidé Brive à remporter la promotion dans la première année de Davidson et à prendre un bon départ dans cette deuxième saison. «Quand ça se passe bien, on le ressent dans toute la ville. Tout le monde s'approche de vous et vous demande: «Eh bien Jeremy, comment ça va? Vous perdez beaucoup, cependant, comme nous l'avons fait chez Racing juste avant Noël, et vous ne voulez pas quitter la maison pendant une semaine. Tu ne veux pas que quelqu'un te voie.

Ce sentiment d'invisibilité n'a rien de nouveau. Depuis des années, plusieurs entraîneurs irlandais se sentent passés inaperçus, voyant le personnel anglais de la Coupe du monde 2015 émerger un par un dans le système de l'IRFU, tandis que les Néo-Zélandais, les Australiens et les Sud-Africains ont, à divers stades, migré vers des postes d'entraîneur-chef dans les quatre provinces. «Les emplois en Irlande sont difficiles à trouver», explique Davidson - soulignant que son rêve est de rentrer chez lui et de devenir entraîneur-chef de l'Ulster, ce que ses deux fils adoreraient. «Si jamais je retrouve un emploi chez moi, j'aimerais que ce soit quand je serai prêt, au sommet de ma carrière», dit-il. «Je détesterais revenir et ne pas faire du bon travail.»

Ils n'utilisent pas de mots comme ça à Brive ou à Aurillac, le côté français à petit budget de D2 que Davidson a reconstruit, réalisant dès le départ à quel point les clubs français sont `` enclins à gaspiller ''. Après huit ans là-bas, il a évolué, travaillant comme entraîneur des attaquants à Bordeaux-Bègles, un rôle de pause jusqu'à l'appel de Brive.

Sa tâche est de rendre à nouveau ces anciens champions d'Europe grands. Les deux tiers de la saison, ils se classent maintenant au 10 e rang - à huit points des éliminatoires, sept points sans relégation. «La première année a été consacrée à la promotion, la deuxième année à la survie, la troisième année au classement parmi les six premiers», explique Davidson.

Ils étaient sur la bonne voie. Puis vint Covid-19, l'arrêt et sa nouvelle réalité. «Pendant la saison, vous êtes toujours en déplacement. Les vendredis sont souvent des jours de match, donc les samedis et dimanches sont occupés, à faire des critiques, à regarder d'autres jeux. Vous n'êtes jamais parti. "

Il ne l'est toujours pas. Mais essayez de le dire à Ruby. Elle ne comprend pas la vie de son papa. Elle ne sait pas non plus qu'il était une force titanesque lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais de 1997 en Afrique du Sud, vainqueur de 32 sélections pour l'Irlande, un entraîneur accidentel. «Mon premier entraînement de nuit, il y a bien des années à Dungannon, a commencé à 18h30. La prochaine fois que j'ai regardé ma montre, elle venait de faire neuf heures. Je me sentais revigoré. «C'est pour moi», me suis-je dit en quelque sorte. Je n'échangerais ce travail contre rien. »

Un jour, le choix ne sera pas le sien, car l'écart entre le succès et l'échec offre peu d'ombre dans le sport professionnel. C'est une affaire brutale au sommet du Top 14, des mois de sueur souvent condensés en un seul match.

Pourtant, le contexte est également nécessaire. «Les gens meurent de cette maladie pourrie, les gens sont malades. Je n'entendrai pas que nous avons du mal. Nous ne le faisons pas, pour l'amour de Dieu. Nous sommes des privilégiés et même si nous sommes un peu frustrés en ce moment, ça va passer. Nous aurons toujours notre rugby et nous aurons toujours notre santé

Homologay · 2020-04-01 08:30:37

« La première année la montée, la seconde le maintien puis viser les 6 la troisième année ».

Il a un début de fièvre Jérémy ?

phylipexrcb · 2020-04-01 08:48:43

Et maintenant, une menace cardiaque ?
Par Carbokid Faure via Midi Olympique

Il y a 15 heures

CORONAVIRUS - Alors que les présidents du rugby professionnel s'activent pour trouver une sortie sportive à la crise actuelle, un effet secondaire menace désormais : des troubles cardiaques que pourrait causer le coronavirus, couplé à un effort intense. De quoi repousser (encore) les espoirs d'une reprise rapide.

En cette période de crise, les sujets sur la table sont nombreux, emmenés dans son sillage par le coronavirus. A l'arrêt des compétitions, il a fallu répondre par des mesures d'urgence : confinement des joueurs, mise au chômage partiel et, immédiatement, perspectives de reprise. Sur ce dernier point, difficile d'y voir vraiment clair. "Celui qui prétend avoir déjà la bonne solution est au mieux un magicien, au pire un menteur" prévenait, ce lundi dans les colonnes de Midi Olympique, le président de Provale Robins Tchale-Watchou. "La particularité de la crise épidémiologique que nous traversons, c’est que son issue est de l’ordre du pronostic. Nous travaillons sans prévision fiable sur une date de sortie de crise et de reprise. Difficile, dès lors, de construire un projet sans savoir s’il nous reste 4, 6 ou 8 semaines d’arrêt des compétitions. On ne le sait pas, comme on ne sait pas comment le public va réagir à la sortie d’une telle période. Ces deux aléas joints nous poussent à être pessimistes."

Le pessimisme, c'est d'envisager clairement une saison 2019-2020 qui s'arrêtera là, sans connaître de terme. D'autant qu'une nouvelle menace vient se mêler à l'affaire : mercredi dernier, les présidents du Top 14 et du Pro D2 ont été informés, en réunion, des risques cardiaques que pouvaient encourir des joueurs contaminés, même sans symptômes, à la reprise d'une activité physique soutenue.

" En reprenant la compétition trop tôt, on s'expose à des blessures"

Sur ce sujet, il demeure une part d'incertitude qui encourage à la précaution. "Il faut bien avoir à l'esprit que nous en apprenons tous les jours sur le Covid-19. A partir de là, il faut se baser sur ce que nous savons déjà. Tout d'abord, au-delà de trois semaines d'arrêt de l'activité cardiaque, on constate une baisse des performances physiques. En reprenant la compétition trop tôt, on s'expose à des blessures qui n'auront rien à voir avec le Coronavirus mais avec l'absence d'activité pendant trop longtemps" prévient Régis Boxelé, Médecin du sport, toujours dans les colonnes de Midi Olympique.

Ensuite, il faudra certainement en passer par des tests généralisés pour connaître, dans les effectifs, les sujets porteurs sains, donc asymptomatiques mais pour contaminer leurs partenaires. Qui pourraient surtout se trouver en danger en cas d'effort intense et prolongé. "On sait maintenant que l'on peut avoir des formes complètement asymptomatiques, "dormantes". Pour ces sujets, ce serait donc une hérésie de reprendre le sport d'emblée, puisque cela entraînerait un dépassement des 80 % de la fréquence cardiaque sans être en pleine possession de ses moyens physiques" poursuit Régis Boxelé. Une situation à éviter et qui imposera des batteries de tests à la reprises pour le millier de joueurs professionnels qui peuple le rugby français. Une séquence qui imposera de nouveaux délais au calendrier de reprise, et de nouveaux coûts pour les clubs. Des aléas "qui nous poussent à être pessimistes" comme le disait Tchale-Watchou.

letarmo · 2020-04-01 10:41:01

phylipexrcb a écrit :

Et maintenant, une menace cardiaque ?
Par Carbokid Faure via Midi Olympique
Il y a 15 heures
CORONAVIRUS - Alors que les présidents du rugby professionnel s'activent pour trouver une sortie sportive à la crise actuelle, un effet secondaire menace désormais : des troubles cardiaques que pourrait causer le coronavirus, couplé à un effort intense. De quoi repousser (encore) les espoirs d'une reprise rapide.
En cette période de crise, les sujets sur la table sont nombreux, emmenés dans son sillage par le coronavirus. A l'arrêt des compétitions, il a fallu répondre par des mesures d'urgence : confinement des joueurs, mise au chômage partiel et, immédiatement, perspectives de reprise. Sur ce dernier point, difficile d'y voir vraiment clair. "Celui qui prétend avoir déjà la bonne solution est au mieux un magicien, au pire un menteur" prévenait, ce lundi dans les colonnes de Midi Olympique, le président de Provale Robins Tchale-Watchou. "La particularité de la crise épidémiologique que nous traversons, c’est que son issue est de l’ordre du pronostic. Nous travaillons sans prévision fiable sur une date de sortie de crise et de reprise. Difficile, dès lors, de construire un projet sans savoir s’il nous reste 4, 6 ou 8 semaines d’arrêt des compétitions. On ne le sait pas, comme on ne sait pas comment le public va réagir à la sortie d’une telle période. Ces deux aléas joints nous poussent à être pessimistes."

Le pessimisme, c'est d'envisager clairement une saison 2019-2020 qui s'arrêtera là, sans connaître de terme. D'autant qu'une nouvelle menace vient se mêler à l'affaire : mercredi dernier, les présidents du Top 14 et du Pro D2 ont été informés, en réunion, des risques cardiaques que pouvaient encourir des joueurs contaminés, même sans symptômes, à la reprise d'une activité physique soutenue.
" En reprenant la compétition trop tôt, on s'expose à des blessures"
Sur ce sujet, il demeure une part d'incertitude qui encourage à la précaution. "Il faut bien avoir à l'esprit que nous en apprenons tous les jours sur le Covid-19. A partir de là, il faut se baser sur ce que nous savons déjà. Tout d'abord, au-delà de trois semaines d'arrêt de l'activité cardiaque, on constate une baisse des performances physiques. En reprenant la compétition trop tôt, on s'expose à des blessures qui n'auront rien à voir avec le Coronavirus mais avec l'absence d'activité pendant trop longtemps" prévient Régis Boxelé, Médecin du sport, toujours dans les colonnes de Midi Olympique.
Ensuite, il faudra certainement en passer par des tests généralisés pour connaître, dans les effectifs, les sujets porteurs sains, donc asymptomatiques mais pour contaminer leurs partenaires. Qui pourraient surtout se trouver en danger en cas d'effort intense et prolongé. "On sait maintenant que l'on peut avoir des formes complètement asymptomatiques, "dormantes". Pour ces sujets, ce serait donc une hérésie de reprendre le sport d'emblée, puisque cela entraînerait un dépassement des 80 % de la fréquence cardiaque sans être en pleine possession de ses moyens physiques" poursuit Régis Boxelé. Une situation à éviter et qui imposera des batteries de tests à la reprises pour le millier de joueurs professionnels qui peuple le rugby français. Une séquence qui imposera de nouveaux délais au calendrier de reprise, et de nouveaux coûts pour les clubs. Des aléas "qui nous poussent à être pessimistes" comme le disait Tchale-Watchou.

Surtout que les tests, il les faudrait pour toute la population et que pour le moment ils ne sont fiables que dans un sens: si on est positif, mais si on est négatif, on peut l' avoir quand même...donc il va falloir attendre.

jeanmi · 2020-04-03 18:19:13

https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/roch … PyOEpypzZk

letarmo · 2020-04-03 19:14:08

jeanmi a écrit :

https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/roch … PyOEpypzZk

Bah dis-donc....c'est plus fort qu'eux

phylipexrcb · 2020-04-05 17:46:43

pourquoi les salariés devraient baisser leur salaire ?????

La DNACG préconise une baisse de salaire de 25%
Par Pierre-Laurent Gou via Midi Olympique

il y a 1 heure

CORONAVIRUS - TOP 14 - Les conséquences économiques de la crise du Covid-19 obligent les acteurs du rugby professionnel à s’entendre rapidement, pour faire baisser les charges qui pèsent sur les clubs. Une réunion avec des représentants de toutes les parties (clubs entraîneurs, joueurs, Ligue) doit se tenir ce lundi après-midi. Pour la DNCG, elle doit être de 25% autrement…

Ils vont devoir s’entendre car l’objectif est d’aboutir à un accord sur une baisse des salaires, notamment pour la saison prochaine. Pour le moment, ceux des joueurs du rugby professionnel sont assurés à 84% qu’ils soient en Top 14 ou en Pro D2. Dans la limite de 4,5 SMIC, l'Etat comme s’il s’y est engagé rembourse les clubs, les employeurs, sur les émoluments de leurs salariés. Au-dessus (de 5 400 euros), cela reste à leur charge.

Toutes les parties prenantes se sont rejointes sur la nécessité de revoir à la baisse les rémunérations des acteurs de ce jeu. Comment pourrait-il en être autrement quand, chaque semaine, le rugby professionnel français voit des millions d’euros s’envoler ; quand les budgets sont d’ores et déjà annoncés à la baisse à court et moyen terme ; quand la question même de la survie de clubs fonctionnant sans mécène se pose, en toile de fond ? En ces temps de vache maigre, l’effort tient de la logique, de la raison voire de la survie.

“Sur le seul mois de mars, on perd 1,2 millions d’euros. Ce n’est pas rien. En ce moment, il n’y a aucune recette, juste des charges, des loyers, des abonnements, les compléments de salaires et tout un tas de choses… Je vous le dis : cette crise fera beaucoup de morts dans le Top 14. Certains clubs, qui font depuis longtemps les fonds de tiroir tous les mois pour boucler le budget, ne se relèveront pas.”, prévient le président Mohed Altrad, pourtant l’un des plus fortunés du Top 14, dans un entretien à paraître dans l’édition datée du 6 avril de Midi Olympique.

La LNR a conscience de la situation dans laquelle vont se retrouver les clubs très rapidement. Elle a demandé aux experts de la DNACG d’évaluer quel pourrait être le préjudice financier de cette crise, et quelle serait sa préconisation ? L’organe chargé de veiller à la bonne santé économique, a rendu un verdict sans appel : il faut que les clubs de Top 14 baissent leur masse salariale de 25 la saison prochaine, sous peine de connaître de très graves difficultés pour faire face à leur obligation financière.

Un chiffre qui devrait être au centre de toutes les discussions cette semaine

Homologay · 2020-04-06 12:57:08

Les joueurs ont l’intelligence d’envisager cette baisse de salaire.
Ils sont dans des métiers ultra rémunéré et ils seraient bête de détruire l’économie de leur sport.

Après pour un club comme le notre je ne suis pas trop inquiets pour le N+1.
Notre club est éligible au fameux prêt garanti de trésorerie.

En foot le Paris FC vient de le faire pour 3 à 4 millions d’euros sur un chiffre d’affaires aux alentours des 16 millions d’euros. Remboursement sur 12 mois mais si on ne peut pas étalement sur une période de 2 à 5 ans et si vraiment c’est impossible de le solder l’Etat paye.
Je ne dis pas que moralement c’est bien mais un club comme le notre a la possibilité de survivre vu notre petit budget jusqu’en juin prochain.

Dernière modification par Homologay (2020-04-06 13:00:21)

Bernard Frédéric · 2020-04-06 22:07:58

Il ne doit pas y en avoir beaucoup comme lui.
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/corona … 89939.html

christian · 2020-04-06 22:12:14

c'est beau

Bernard Frédéric · 2020-04-07 00:48:27

Le club aussi aide.
https://www.sudradio.fr/rugby/rugby-bri … gnant/amp/

Arthuras · 2020-04-07 06:09:11

phylipexrcb a écrit :

pourquoi les salariés devraient baisser leur salaire ?????
La DNACG préconise une baisse de salaire de 25%
Par Pierre-Laurent Gou via Midi Olympique
il y a 1 heure
CORONAVIRUS - TOP 14 - Les conséquences économiques de la crise du Covid-19 obligent les acteurs du rugby professionnel à s’entendre rapidement, pour faire baisser les charges qui pèsent sur les clubs. Une réunion avec des représentants de toutes les parties (clubs entraîneurs, joueurs, Ligue) doit se tenir ce lundi après-midi. Pour la DNCG, elle doit être de 25% autrement…
Ils vont devoir s’entendre car l’objectif est d’aboutir à un accord sur une baisse des salaires, notamment pour la saison prochaine. Pour le moment, ceux des joueurs du rugby professionnel sont assurés à 84% qu’ils soient en Top 14 ou en Pro D2. Dans la limite de 4,5 SMIC, l'Etat comme s’il s’y est engagé rembourse les clubs, les employeurs, sur les émoluments de leurs salariés. Au-dessus (de 5 400 euros), cela reste à leur charge.
Toutes les parties prenantes se sont rejointes sur la nécessité de revoir à la baisse les rémunérations des acteurs de ce jeu. Comment pourrait-il en être autrement quand, chaque semaine, le rugby professionnel français voit des millions d’euros s’envoler ; quand les budgets sont d’ores et déjà annoncés à la baisse à court et moyen terme ; quand la question même de la survie de clubs fonctionnant sans mécène se pose, en toile de fond ? En ces temps de vache maigre, l’effort tient de la logique, de la raison voire de la survie.
“Sur le seul mois de mars, on perd 1,2 millions d’euros. Ce n’est pas rien. En ce moment, il n’y a aucune recette, juste des charges, des loyers, des abonnements, les compléments de salaires et tout un tas de choses… Je vous le dis : cette crise fera beaucoup de morts dans le Top 14. Certains clubs, qui font depuis longtemps les fonds de tiroir tous les mois pour boucler le budget, ne se relèveront pas.”, prévient le président Mohed Altrad, pourtant l’un des plus fortunés du Top 14, dans un entretien à paraître dans l’édition datée du 6 avril de Midi Olympique.
La LNR a conscience de la situation dans laquelle vont se retrouver les clubs très rapidement. Elle a demandé aux experts de la DNACG d’évaluer quel pourrait être le préjudice financier de cette crise, et quelle serait sa préconisation ? L’organe chargé de veiller à la bonne santé économique, a rendu un verdict sans appel : il faut que les clubs de Top 14 baissent leur masse salariale de 25 la saison prochaine, sous peine de connaître de très graves difficultés pour faire face à leur obligation financière.
Un chiffre qui devrait être au centre de toutes les discussions cette semaine

il fait un peu flipper le mohed Altrad... il a quels clubs en tête? tous?

je ne sais pas quoi en penser, égoïstement, je pensais au CAB... je me dis que l'on ne doit pas avoir les salaires les + mirobolants, donc combler le gap entre ce que l'état rembourse jusqu'à 5.400 euros et le salaire du joueur doit être bien + important ailleurs.
Logiquement, cela devrait faire beaucoup + mal aux gros clubs et aux grosses masses salariales.
mais de toute façon, oui il va falloir sacrément baisser les salaires, c'est évident.

et économiquement, comme c'est un virus à l'échelle planétaire, il n'y a pas de risque énorme de fuite des contrats vers l'étranger.

letarmo · 2020-04-07 07:43:36

Arthuras a écrit :

phylipexrcb a écrit :
pourquoi les salariés devraient baisser leur salaire ?????
La DNACG préconise une baisse de salaire de 25%
Par Pierre-Laurent Gou via Midi Olympique
il y a 1 heure
CORONAVIRUS - TOP 14 - Les conséquences économiques de la crise du Covid-19 obligent les acteurs du rugby professionnel à s’entendre rapidement, pour faire baisser les charges qui pèsent sur les clubs. Une réunion avec des représentants de toutes les parties (clubs entraîneurs, joueurs, Ligue) doit se tenir ce lundi après-midi. Pour la DNCG, elle doit être de 25% autrement…
Ils vont devoir s’entendre car l’objectif est d’aboutir à un accord sur une baisse des salaires, notamment pour la saison prochaine. Pour le moment, ceux des joueurs du rugby professionnel sont assurés à 84% qu’ils soient en Top 14 ou en Pro D2. Dans la limite de 4,5 SMIC, l'Etat comme s’il s’y est engagé rembourse les clubs, les employeurs, sur les émoluments de leurs salariés. Au-dessus (de 5 400 euros), cela reste à leur charge.
Toutes les parties prenantes se sont rejointes sur la nécessité de revoir à la baisse les rémunérations des acteurs de ce jeu. Comment pourrait-il en être autrement quand, chaque semaine, le rugby professionnel français voit des millions d’euros s’envoler ; quand les budgets sont d’ores et déjà annoncés à la baisse à court et moyen terme ; quand la question même de la survie de clubs fonctionnant sans mécène se pose, en toile de fond ? En ces temps de vache maigre, l’effort tient de la logique, de la raison voire de la survie.
“Sur le seul mois de mars, on perd 1,2 millions d’euros. Ce n’est pas rien. En ce moment, il n’y a aucune recette, juste des charges, des loyers, des abonnements, les compléments de salaires et tout un tas de choses… Je vous le dis : cette crise fera beaucoup de morts dans le Top 14. Certains clubs, qui font depuis longtemps les fonds de tiroir tous les mois pour boucler le budget, ne se relèveront pas.”, prévient le président Mohed Altrad, pourtant l’un des plus fortunés du Top 14, dans un entretien à paraître dans l’édition datée du 6 avril de Midi Olympique.
La LNR a conscience de la situation dans laquelle vont se retrouver les clubs très rapidement. Elle a demandé aux experts de la DNACG d’évaluer quel pourrait être le préjudice financier de cette crise, et quelle serait sa préconisation ? L’organe chargé de veiller à la bonne santé économique, a rendu un verdict sans appel : il faut que les clubs de Top 14 baissent leur masse salariale de 25 la saison prochaine, sous peine de connaître de très graves difficultés pour faire face à leur obligation financière.
Un chiffre qui devrait être au centre de toutes les discussions cette semaine

il fait un peu flipper le mohed Altrad... il a quels clubs en tête? tous?
je ne sais pas quoi en penser, égoïstement, je pensais au CAB... je me dis que l'on ne doit pas avoir les salaires les + mirobolants, donc combler le gap entre ce que l'état rembourse jusqu'à 5.400 euros et le salaire du joueur doit être bien + important ailleurs.
Logiquement, cela devrait faire beaucoup + mal aux gros clubs et aux grosses masses salariales.
mais de toute façon, oui il va falloir sacrément baisser les salaires, c'est évident.
et économiquement, comme c'est un virus à l'échelle planétaire, il n'y a pas de risque énorme de fuite des contrats vers l'étranger.

C'est quand même une histoire compliquée. D' abord il me semble qu'il faut que les joueurs soient d' accord....tous n'ont pas forcément le même sens de l' intérêt commun et aucun n'en aura sans doute envie. Ensuite les moins payés vont regarder de travers les mieux payés. Une progressivité du % serait peut-être plus facile à supporter...enfin y aura pas de bonne solution et à la mise en pratique éventuelle, ça risque de coincer. 25% ça me semble énorme.

Coujoux de tous les pays - Unissez vous !!!

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#52 2020-03-20 17:47:30

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